Monsieur le Prsident de la Rpublique, le Prsident de l'Europe, Monsieur le Prsident de la Commission, Monsieur Solana, Monsieur le Ministre, Mesdames et Messieurs, tout d'abord, je voudrais saluer le Prsident franais, je voudrais redire a cette occasion comment la Gorgie entier est reconnaissante pour tous vos efforts, votre intervention audacieuse, on peut dire historique pour arrter la gure, pour arrter l'invasion, pour arrter l'agression, pour tablir la paix et pour protger les droits de l'homme dans ce conflit brutal. Je crois que nous avons beaucoup de chance que la France est la prsidente de l'Union, que la France a le Prsident comme ca, Monsieur Sarkozy, Parce qu'il est trs important de faire des choses trs claires, de faire des choses fondes sur des principes de cesse-le-feux ngocis par le Prsident Sarkozy et signs par les deux parties de conflit. Ce qui doit tre appliqu, pas seulement en esprit mais aussi lettre, dans tous les dtails. Je crois que ce soir un pas en avant a t accompli, un pas en avant sur la mise en place pleine et entire de six points ngocis par le Prsident Sarkozy en aout 2008, le retrait annonc a la premire tape des lignes de ces zones de contrle par des forces d'occupation. Pour nous il n'y en est pas question que ca soit les forces de maintien de paix, ce sont des forces d'occupation classique qui sont en Gorgie et le pas important en avant est que les forces vont retirer hors de territoire de conflit, c'est le premier pas en avant vers l'implmentation du plan de Sarkozy a six points.

Mais je crois que des forces militaires russes doivent se retirer sur la ligne antrieure du dclanchement des hostilits. Pour la fin, et c'est la deuxime tape, il fait continuer d'avoir des contacts sur ce sujet la, le retrait aux lignes antrieures, et a la fin, le retrait complait, le remplacement par les forces europens, c'est quelque chose qui reste notre priorit, notre but et videment nous sommes d'accord sur ce sujet la. Donc, nous avons aussi parle de ce sommet important qu'il faut organiser ici, a Tbilissi, dans le mois qui vient et c'est peut-tre Monsieur le Prsident qui va annoncer ca plus en dtails, et aussi nous avons parl de tout l'assistance que la Gorgie doit recevoir. Ainsi qu'il faut continuer les ngativations sur les refugis ce qui est une chose ethnique parce' que le nettoyage ethnique a t fait en Gorgie pendant ces semaines la. Donc, il fait absolument rvler les nettoyages ethniques et les crimes horribles, il y a des victimes, ceux qui ne sont pas vivant mais aussi ceux qui sont encore vivant et il faut les aider.

Monsieur le Prsident, encore une fois, je suis plein d'motions pour ce rle que vous avez jou, et je voudrait remercier tous vos collaborateurs, de remercier Monsieur Kouchner, de remercier Monsieur Barosso, et Monsieur Solana, mais nous ne sommes qu'au dbut de ce grand travail, bien sur ce n'est pas fini, beaucoup de choses commence maintenant. Il fait respecter le principe de six points et continuer aprs ca d' appliquer les principes europennes, pour la solution final, pour restauration l'intgrit territoriale de la Gorgie, ainsi que principe de la justice dans notre pays, dans cette rgion.

Merci beaucoup Monsieur le Prsident, c'est a vous maintenant la parole.

Monsieur le Prsident, merci. Je voudrais dire que le travail que nous faisons, nous faisons main dans la main avec le Prsident de la Commission, Monsieur Barosso, que je voudrais rendre hommage, et le Euro reprsentant M. Xavier Solana, de mme que M. Kouchner, qui prsident le conseil des Ministres des Affaires trangres.

D'abord, je voudrais vous dire que je suis parfaitement conscient qu'on n'est pas au bout du chemin. C'est une ralit. Mais nous progressons tape par tape. La dernire fois que je suis venu ici, c'tait pour ngocier le cessez-le-feu. Cette fois ci, c'est pour annoncer le calendrier de retrait des forces russes sur les lignes d'avant le dbuts des hostilits, il n'y a pas d'ambigit, c'est--dire le ligne avec le 7 aout. Bien sure ce n'est pas la fin puisque dans l'accord, nous prvoyons l'ouverture de la discussion internationale, a partir du 15 octobre, a Genve. Il y a encore du travail sur la planche. Monsieur le Prsident Saakashvili, l'Union Europenne, sera au cot de la Gorgie tout au long de cheminement de sa reconstruction pour garantir sa souverainet, son indpendance et son intgrit. Nous avons pris la conscience avec M. Barozo, ainsi qu'avec M. Solana et M. Kouchner, que pour l'Europe ce qui se passait en Gorgie, c'tait trs important. C'est trs important parce que si l'Europe n'arrive pas tre une force politique en service de la paix, personne ne pouvait vitait l'engrenage de la guerre. Loin de moi l'ide de dire que le travail que nous avons fait avec M. Barozo, M. Kouchner et M. Solana est parfait. Mais ce travail la , qui a permis d'arrter la guerre, en mois de dix jours, et qui permet d'engager le retrait des forces militaires russes en un peu plus d'un mois, aucune autre force politique que l'union europenne n'aurait pu mettre en ouvre.

Troisime lment - c'est important ce qui se passe ici, pare ce que cela met en cause les principes qui on prsidait, a la naissance de l'Union Europenne. Ces principes, les droits de l'homme, l'intgrit de la Gorgie, la rsolution des conflits par le dialogue, nous le faisons notre. Et cela n'a pas tait rien un petit affaire que de maintenir l'unit de l'Europe. Qu'est-ce qu'elle a dit l'Europe unanime. Et nous sommes autoriss, M. Barosso et moi-mme le dire. Nous avons condamn, je l'ai dit Moscou il y a quelques heures, la reconnaissance unilatrale de l'indpendance de l'Abkhazie et de l'Osstie du Sud, qui sont des territoires gorgiennes. Aucun pays n'a le droit de remodeler seul les frontires de voisin membre de l'ONU. Et donc, M. le Prsident Saakashvili, il n'y a pas d'ambigit, il y a un dsaccord entre l'Union Europen et les russes sur ce sujet.

Mais ce qu'on a voulu d'viter, c'est la renaissance de la guerre froide. Dans cette rgion vous avez connu les ravages de la guerre froide, de l'affrontement entre les deux camps, ca ne vous a pas apport la libert, et ca ne vous a pas apport la prosprit. Et nous avons privilgi le dialogue et la fermet. Ce n'est pas parce qu'on dialogue qu'on n'est pas ferme. Et que les choses soit trs claires de ce point de vue, nous continueront soutenir la Gorgie. Bien sur nous prpareront l'organisation en Gorgie d'une rencontre des principaux pays qui vont la soutenir conomiquement dans l'œuvre de redressement, qui prcdera une confrence sans doute au nivaux des ministres des affaires trangres, on verra ou aura lieu cette confrence, pour mobiliser tout les donateurs, pres qu'une impulsion conomique et politique ont t donne par des principaux chefs d'tats.

Mesdames et Messieurs, je ne vais pas rpter ce que j'ai dit a Moscou, l'Europe sera trs vigilante sur la ralisation de l'accord que nous avons contenu avec le Prsident Medvedev, et si cet accord est appliqu comme je l'espre et comme je le crois, nous aurons vit des morts, des misres et des souffrances. Nous n'avons pas tout rsolu, qui peut prtendre rsoudre, les problmes dans un mois. Mais nous avons montr la volont de l'Union Europenne, au service de la paix. Je maintiens cette ide que pour rsoudre le problme que nous connaissons aujourd'hui, ici en Gorgie, on peut le rsoudre par la diplomatie et par le langagement politique. Et que la solution militaire n'tait pas la bonne solution. Et on ne peut pas les dnoncer chez les uns et le retenir pour les autres.

Je crois pouvoir dire que cette accord que nous avons tenu a Moscou c'tait le mieux possible de ce qui tait possible tenir. Ce n'est pas la fin de l'histoire, mais quand-mme, par rapport notre dernier voyage avec M. Kouchner ici, je veux dire qu'on entrevoit un espoir. Et ce n'est pas rien, parce' qu'il y a un mois et demi, l'espoir, il n'y avait pas beaucoup. Un mois et demi, que dis-je, un peu moins qu'il mois et demi, un peu plus qu'un mois.

Et vraiment je veux vous remercier, et M. Solana, et M. Barozo, de ce voyage et ce travail qu'on a fait ensemble pour ce prparer, qui montre que l'Europe peut tre forte quand les diffrentes institutions en charge de l'Europe parle le mme langage.

Trs brivement, ajoutant quelques mots, a ce qui vient de dire au nom de l'Union Europenne le Prsident Sarkozy, pour vous dire que la Gorgie peut compter sur la solidarit et l'engagement dtermin de l'Union europenne dans ces heurs difficiles. L'union Europenne c'est vingt sept tats membres, ses institutions parlent et agissent d'une faon ferme, uni, que ca soit la ngociation de cessez-le-feu, l'envoie rapide d'aide humanitaire, ou la mise en œuvre intgrale du plan a six points. Ce que la Commission a fait immdiatement aprs cette crise, en termes d'aide financire, comme le Prsident Sarkozy l'a dit, nous prparions la confrence international des donateurs, au del de cela, je tiens a vous assurer que l'Union Europenne est prte a approfondir les relations politiques et conomiques avec la Gorgie, ca a t une conclusion de notre sommet, le premier septembre. Nous voulons renforcer les relations politiques et conomiques avec la Gorgie, si toutes les conditions seront remplies, avec la cration de la zone de libre change, la facilitation d'attribution des visas de courtes dures, et aussi un accord de radmission.

Comme l'a dit le Prsident Sarkozy, suite a notre discussion aujourd'hui a Moscou nous nous attendons a se que les actions sur le terrain confirment les engagements pris par le Prsident Medvedev.

Pour conclure, je voudrais simplement dire que le choix aujourd'hui est faire. C'est le choix faire entre l'Europe du pass, l'Europe des bloques, ou alors l'Europe du future que nous voulons - l'Europe des partenaires pour la paix, pour le dveloppent conomique et social, pour la prosprit, et pour la libert.

Communications Office
of the President of Georgia